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Dommages liées aux activités du castor...

Bien qu’admirables, les aménagements du castor ne sont malheureusement pas toujours compatibles avec les activités humaines.
 

Les déprédations occasionnées par le castor aux cultures et aux arbres peuvent être une source de réels problèmes pour les propriétaires ou les exploitants. Aujourd’hui, plusieurs méthodes existent afin de prévenir ou de se prémunir contre les activités du castor. Grâce à l’application de ces méthodes, la cohabitation avec le castor est rendue possible. Malheureusement, dans certains cas très particuliers et dits sensibles, où il n’est pas possible de trouver de solution, les méthodes répressives peuvent êtres appliquées.

 

Quels sont les moyens de prévenir les dommages dus au castor ?

 

Le castor utilise un certain espace vital le long des cours d’eau. Comme il passe le 90% de son temps à moins de 30 m du cours d’eau, les conflits dus à sa présence sont généralement limités à ce périmètre. Si l’on accorde cet espace au castor, il devient possible de résoudre bien des problèmes durablement. Concrètement, cela signifie que les chemins ou dessertes agricoles doivent être construits à une distance suffisante du cours d’eau et que les cultures ne doivent pas être semées jusque tout au bord de celui-ci.

 

Les dommages causés aux arbres peuvent être évités en protégeant les troncs avec un grillage ou en clôturant les vergers. La pose de barrières grillagées ou la pose de clôtures électriques permet de tenir le castor à distance sur les tronçons de rive sensibles. Les routes sous lesquelles le castor creuse son terrier peuvent être sécurisées par un renforcement des berges par un enrochement ou par la pose de terriers artificiels. Si une digue édifiée par le castor menace de provoquer des refoulements dans les drainages, le risque peut être supprimé par la pose d’un écoulement permettant de réguler la hauteur de l’eau. (Texte repris en partie de « FAQ sur le suivi des castors » Office fédérale de l’environnement OFEV)

 

Les castors se nourrissent de façon à dépenser le moins possible d’énergie. Pour cela, il choisissent une nourriture de haute qualité énergétique, qu’ils ce procurent dans un minimum de temps et avec un minimum de manipulations. Le castor se nourrit généralement à partir d’un point central ! C’est-à-dire qu’il cherchesa nourriture dans toutes les directions à partir de son gîte principal. Par conséquent, le castor doit être très sélectif dans ses choix alimentaires afin de ne pas dépenser inutilement de l’énergie. Quand la nourriture est suffisante, il se nourrit qu’au bord de l’eau et ne s’éloigne guère de sont gîte, ce qui réduit à la fois la dépense énergétique et le risque de prédation. Il semblerais que le castor se déplace plus loin vers l’amont que vers l’aval pour chercher sa nourriture. il est plus aisé de descendre le courant avec une branche feuillue que de remonter le courant. Souvent les grands arbres poussant au ras de l’eau sont épargnés (au mieux un peu d’écorces coupées). Cette attitude peut être due parce que la végétation de rive est constituée d’espèce peu attirantes comme l’aulne par exemple. Ensuite parce que les arbres poussant au bord de l’eau, souvent de grande taille, sont délaissés pour atteindre plus loin de plus petits spécimens procurant suffisamment de nourriture pour un coût énergétique moindre. Lorsque toutes les ressources des rives ont été exploitées, le castor est obligé d’explorer les berges en profondeur. Puis il s’éloigne de l’eau, plus il privilégieles plantes qu’il affectionne et sans doute les plus riches en éléments nutritifs. La distance maximale, mesurée à partir de l’eau qu’un castor peut parcourir à la recherche de nourriture est estimées à 15 ou 20 mètres et maximum 30 mètres. Cette distance dépenduniquement de la quantité et de la qualité de la nourriture disponible. Si le castor trouve ce qui lui convient au bord de l’eau, il ne cherchera en principe pas à couper des arbres plus en profondeur. 75 à 83.5 % des coupes sont faites dans les quatre premiers mètres de rives. Sur les petits cours d’eau, le castor peut réduire la distance à parcourir en édifiant des barrages, qui fera remonter le niveau de l’eau au pied des arbres qu’il souhaite exploiter (il préfère ce déplacer en nageant). il ne demeure pas moins que plus la plante est attirante, plus la distance peut être grande et les efforts consentis intenses. La pente de la berge n’est pas un facteur militants : le castor peut escalader des escarpements supérieurs à 45°.

 

Mesures destinées à prévenir les dégâts dus au castor
 

Il appartient à l’exploitant de prendre des mesures pour prévenir les dégâts dus au castor. Comme condition à l’indemnisation des dégâts, on peut exiger des personnes concernées qu’elles prennent des mesures raisonnables pour se protéger contre les dégâts dus au castor selon le principe « prévenir vaut mieux que guérir » (art. 12 et 13 LChP). On considère comme raisonnables les mesures de prévention qui ne coûtent pas plus de la moitié des dégâts potentiels par entreprise et par année. Pour estimer les dégâts potentiels, on peut prendre les valeurs des années précédentes ou d’autres régions.

La Confédération n’indemnise pas les mesures de prévention. Aux endroits où les dégâts sont répétés, on envisage entre autres options l’échange ou l’achat de terrain. La revitalisation des habitats réduit aussi le risque de dégâts.

(Texte repris du concept castor Suisse 2004)

 

Méthodes préventives

 

On appelle préventives les méthodes qui préviennent les dommages causés par les animaux sans pour autant les tuer ou les capturer. Ces méthodes ont l’avantage d’être mises en action avant que l’animal ne cause des dommages ; elles s’appliquent à l’ensemble des individus et non pas à un seul.

 

  • L’exclusion

  • La répulsion

 

L’exclusion :

 

Par exclusion on entend les méthodes visant à utiliser une barrière physique (clôture, grillage) entre l’animal et l’objet ou le lieu convoité. Celle-ci permet d’exclure l’animal d’un lieu par modifications de l’habitat.

 

  • Pour les arbres espacés, la pose d’un manchon de grillage (mailles d’environ 3 m.) sur une hauteur de 80 cm à 1m protègera chaque arbre efficacement.

  • Pour une plantation d’arbres fruitiers à basse tige, ou lorsqu’il y a un nombre important d’arbres, il est recommandé de poser une palissade de grillage d’environ1m de hauteur et avec 20 cm de rabat en direction du cours d’eau à sa bas, le tout maintenu avec des piquets.

  • Dans les zones de déprédations élevées, la mise en place d’une barrière anti-remontée s’avère être une solution particulièrement radicale et très efficace.Cependant, cette méthode ne peut être appliquée que sur les cours d’eau à faible débit et dont la largeur est inférieure à 3 m. Cette méthode demande une surveillance quotidienne.

 

 

POUR PLUS D’INFORMATIONS (cliquer ici) : METHODES & SOLUTINS CONTRE LES DOMMAGES DU CASTOR :

PERCEMENTS DE DIGUES ou autres renseignements (cliquer ici) : VISITEZ LE SITE DE CONSEIL CASTOR :

 

La répulsion :

 

• Les répulsifs sont des produits qui permettent de dissuader les animaux de s’attaquer aux arbres ou aux cultures en les faisant fuir. Sous forme de badigeon, 
  ils s’appliquent sur une hauteur de 70 à 80 cm.

•Les répulsifs de contact comprennent les clôtures électriques.

•Les répulsifs visuels comme par ex. la roue à eau.

L’aménagement des berges joue un rôle essentiel dans la prévention contre les dégâts du castor :

• Maintenir une bande de végétation rivulaire d’une largeur minimum de 5m.

• Eviter de planter des arbres dans une zone minimum de 30 m du cours d’eau s’ils ne sont pas destinés au maintien de la berge.

• Favoriser l’implantation de saules en bord de rive et éviter l’implantation de peupliers en bord de rive.

Méthodes répressives :

 

Les méthodes répressives comprennent la capture suivie de la relocalisation ou l’abattage de l’animal. La première approche consiste en l’utilisation de cages permettant d’attraper l’animal sans le tuer ou le blesser, alors que la seconde fait référence à la mise à mort de l’animal avec une arme. Cette dernière méthode n’est appliquée que dans certains cas et par un garde faune. 

 

Intervention dans la population de castors

 

Des interventions (captures, tirs) dans les effectifs de castors sont exceptionnellement possibles (art.12 LChP) si ces animaux causent des dégâts insupportables aux cultures ou aux forêts. La Confédération délivre une autorisation à cette fin (art. 12 et 13 LChP, art. 10, al. 5, OChP).

Cette autorisation est délivrée sur demande du canton si les critères suivants sont satisfaits : Les dommages ont été constatés par un spécialiste désigné par le canton et sont incontestablement causés par un castor. Dans les régions où des dégâts ont déjà eu lieu, des mesures de prévention raisonnables ont été prises.

Dans un territoire de castors, les dégâts se sont répétés plusieurs fois dans un laps de temps de deux mois et dépassent CHF 10’000.- ou les dégâts réapparaissent régulièrement au même endroit malgré des mesures de prévention raisonnables. D’autres critères, tels que le risque de répétition du dommage, l’importance stratégique de l’effectif concerné pour la protection de l’espèce, sont pris en compte lors de l’examen de la demande.

Les cantons fournissent sur demande les indications nécessaires (selon l’aide-mémoire de l’annexe A2). Dans des cas motivés, le canton peut s’écarter du seuil des dégâts indiqué ci-dessus. Les castors doivent en priorité être capturés et déplacés. Une autorisation de tir n’est délivrée que si les mesures de prévention raisonnables n’atteignent pas leur objectif et si la capture et le transfert ne sont manifestement pas possibles (transfert cf. 3.2.2).

La capture est effectuée par un organe de surveillance cantonal ; le tir peut aussi être effectué par une personne autorisée à chasser, mandatée par le canton. Les castors adultes ne peuvent être ni capturés, ni tirés durant la période d’élevage des petits (entre le 1er mars et le 30 septembre)

Captures/tirs en cas de dégâts (art. 1, al. 1, let. b et c, et art. 12, al. 2 et 2bis, LChP ; art. 10, al. 5, OChP) : Le Conseil fédéral peut désigner les espèces protégées

contre lesquelles l’Office fédéral peut ordonner ou autoriser des mesures lorsqu’elles causent des dommages insupportables. Lorsque des castors causent des dommages insupportables aux cultures ou aux forêts, ils peuvent exceptionnellement être tirés ou capturés. Pour le tir ou la capture

(ou pour le transfert à l’intérieur ou à l’extérieur d’un canton), il faut une autorisation de l’OFEFP.

Régulation (art. 4 OChP) :
Les cantons peuvent, avec l’assentiment préalable de l’Office fédéral, prendre des mesures temporaires visant à la régulation de populations d’animaux protégés, lorsqu’ils causent des dommages particulièrement importants aux forêts et aux cultures.

 

Que dois-je faire si un castor s’est installé sur mon terrain ?
 

Dans tous les cas, n’entreprenez rien. Faites appel au garde faune de votre circonscription ou au Service de la faune de votre canton. Le castor est une espèce strictement protégée en Suisse. Des lois le protège ainsi que son habitat. (Quiconque subit des dommages par les castors, se renseignera sur la réglementation en vigueur dans le canton, auprès du service cantonal de la chasse ou auprès du service de la faune).

 

 

Pour d’autres renseignements :

 

Bureau Conseil Castor à Neuchâtel / Christof Angst

 

Statut de protection du castor
 

Les effectifs de castors et leur évolution sont surveillés (monitoring) En vertu de la loi fédérale sur la chasse de la protection des mammifères et des oiseaux sauvages (loi sur la chasse, LChp), le castor bénéficie d’une protection totale en Suisse de même que son habitat et les aménagements qu’il apporte : terriers, huttes, barrages etc. Il figure parmi les espèces animales indigènes sur liste rouge et sa protection est dans l’intérêt du public. Ce non respect, peut faire l’objet de plaintes et de poursuites pénales.

 

Bases légales

Espèce protégée : (Convention de Berne [RS 0.455], art. 2, let. e, et art. 7, al. 1, LChP) : Depuis 1962, le castor est une espèce protégée par la législation fédérale.
Protection de l’Habitat : l’habitat du castor est protégé en vertu de différentes lois et ordonnances fédérales (p. ex. LPN, art. 18 ss, art. 21 de l’Ordonnance sur les zones alluviales ; Loi fédérale du 21 juin 1991 sur l’aménagement des cours d’eau [RS 721.100] ; LAT, art. 3, al. 2, let. d, et art. 17)

 

Pour plus d’informations consulter notre cahier "Les depredations liées au castor / prévention et conseils" 1.1.7 Les depredations liees au castor.pdf

 

Dommages causés par la faune sauvage
 

Prévention et indemnisation pour le canton de Berne 07schd_wildschaden__verhuetung_und_entschaedigung_neues_merkblatt_f.pdf

Demande d’indemnité pour dommage causé par le gibier - canton de Berne jagd-wildschaden-gesuch-wildschadenersatz.pdf

Procédure pour le canton de vaud

 

Les déprédations de l’homme sur l’habitat du castor
 

Le castor est un acteur important dans notre éco système. Il joue un rôle utile et bénéfique sur l’environnement qui l’entoure. Avec les aménagements qu’il crée, il contribue au retour et au développement de nombreuses autres espèces rares et fragiles. Grâce à ces plans d’eau, il permet notamment la création de nombreux milieux humides favorisant ainsi le retour de l’avifaune et de la faune aquatique. Une étude a démontré que, là ou le castor s’était établi, bon nombre de plantes et d’animaux absents jusqu’alors avaient soudainement réapparu.

Les espaces et les aménagements que le castor crée ne doivent donc pas être vus comme une menace mais au contraire comme une chose

utile pour la faune et notre environnement.

Les aménagements que crée le castor, comme les barrages, les digues, les canaux ou l’abattage des arbres ne sont certes pas toujours compatibles avec la vie des hommes. Selon où le castor s’installe, les dégâts qu’il occasionne ou les dérangements qu’il crée peuvent être une vraie source de problèmes. Depuis peu, dans certains cantons ou certaines régions où les populations sont importantes, le castor dérange. Il est même devenu un hôte indésirable. Il n’est certes pas facile de se mettre à la place de certains propriétaires lésés et certaines réactions peuvent se comprendre. Mais le castor est un animal qui reste protégé. De plus, chaque année, dans les cantons où il s’est installé, on recense de plus en plus de destruction de barrages et parfois de terriers. Ces actes pourtant illicites sont devenus une habitude.

Détruire un barrage ou un terrier n’est souvent pas une solution, car en effet, tôt ou tard d’autres individus reviendront coloniser le site jadis prospère et attrayant. Dans certains cas, quand le castor crée beaucoup de dégâts ou de risques pour l’environnement, une délocalisation est possible. Cette décision est alors appliquée par le service de la faune du canton.

Chacun doit donc y trouver son compte ! Mais nous sommes convaincus qu’avec de bonnes volontés la cohabitation entre l’homme et le castor

reste possible…

 

Pourquoi le castor aménage-t-il des barrages et des étangs ?
 

Les barrages sont sans conteste les ouvrages les plus spectaculaires que peut construire le castor. Les castors aménagent des barrages afin de réguler, à leur guise, le courant de la rivière et maintenir un niveau d’eau suffisant pour permettre le transport aisé du bois et de la nourriture. Le barrage lui permet d’étendre son domaine vital si la nourriture devient trop éloignée. Il sert également parfois à créer un plan d’eau.

Ainsi maîtrisé, le plan d’eau offrira toute la sécurité nécessaire. Les entrées des terriers seront alors constamment immergées et les jeunes pourront évoluer sans souci dans un environnement calme et protégé.

Vidéo (en anglais 3:07 min) - le castor et son barrage :

 

Le barrage, système ingénieux …
 

Les barrages sont construits avec des morceaux de bois soigneusement sélectionnés et entremêlés les uns aux autres. Ils sont alors disposés de façon ingénieuse contre le courant. La structure est ensuite "cimentée" de boue, de pierres, de branchettes et de végétaux de toutes sortes afin de lui donner toute la solidité que l’on connaît. Le castor s’avère être un véritable technicien hydraulique.

Particularité « Le castor ne peut supporter que de l’eau s’échappe de façon incontrôlée, aussi, il colmatera les moindres brèches, trous et siphons ».

 

Elaboration d’un barrage …
 

Le castor commence par apporter de longues branches qu’il ne prend pas toujours la peine d’écorcer ; il les dépose en travers du cours d’eau, parallèlement au courant, la plus grosse extrémité vers l’aval. Il se sert de la force du courant pour donner la cohésion à ce début de barrage. Les branchages ainsi posés peuvent s’appuyer sur l’extrémité fichée dans le sol et/ou bloquée par une pierre du lit. Quant aux autres branches, elles tiennent les unes aux autres à partir des deux berges, les plus menacées par le courant sont placées plus haut que les précédentes. Si le castor fait l’erreur de les placer plus en aval, elles sont emportées par le courant, car elles ne sont plus soutenues par leurs voisines plus marginales. C’est ainsi que se dessine peu à peu la convexité amont du barrage en eau rapide.

Précisons ! Le castor n’établit jamais son habitat à l’intérieur du barrage.

 

La structure du barrage …
 

La structure du barrage est en fait d’une grande simplicité. Un homme désirant construire rapidement un solide barrage avec un couteau de poche pour seul instrument, ne ferait pas aussi bien. Le castor entretient régulièrement l’ensemble de l’ouvrage et le consolide constamment avec de la boue, des branches et tout un tas d’autres matériaux qui lui tombent sous la "patte" comme du plastique, des planches etc. Schématiquement, le barrage apparaît comme un tapis de branches étanches, relevé à 45° et soutenu par un pilotis de forts rondins relevés perpendiculairement à la surface de ce tapis. Les premiers rondins sont allongés sur le fond du lit tandis queles suivants se redressent à mesure que le barrage s’élève. Pour sa construction, le castor superpose une série de petits barrages élémentaires, constitués de longues branches disposées dans le sens du courant, sur le sommet desquelles d’autres branches plus petites s’appuient transversalement. Ces dernières sont ensuite recouvertesd’une ou plusieurs brassées de matériaux étanches, comme de la boue ou des végétaux plus ou moins décomposés. Ces éléments superposés en couches sont accolés sur toute la largeur du cours d’eau. Nous avons pu constater qu’un barrage bien fait et qui doit maintenir un milieu adéquat pour une famille de castors résistera à de fortes crues. Mais il y a aussi les barrages éphémères qui ne sont fait pour durer que le temps d’un été, lorsque le niveau d’eau est au plus bas. Ils disparaîtront à la première crue venue. Les castors colonisent aussi les secteurs possédant un barrage artificiel.

 

L’utilité d’un barrage de castors …


- Réguler le cours d’eau et préserver les berges contre l’érosion ;
- Servir de réservoir naturel en cas de sécheresse ;
- Contribuer à la création de nouveaux habitats pour de nombreuses autres espèces et favoriser le retour d’une faune aquatique variée comme les batraciens et les oiseaux des marais.

 

Le démantèlement de barrage castor …
 

Hormis le fait que cet acte est interdit par la loi, il n’est pas recommandé de détruire un barrage de castor. Cette action illégale peut avoir, d’une part, des conséquences juridiques et, d’autre part, des répercussions sur l’environnement.

Ne détruisez pas un barrage ou un aménagement castor. Il existe des solutions et des personnes compétentes dans ce domaine pour vous aider.

Si vous détruisez un barrage, les castors le reconstruiront rapidement, souvent le même jour, en utilisant de nouveaux arbres pour remettre en état la structure. Si vous détruisez un barrage et chassez les castors, tôt ou tard de nouveaux animaux viendront s’installer pour réaménager la zone attrayante.

 

Quelles sont les différentes mesures de protection ?
 

• Les mesures d’exclusion

• Les méthodes de répulsion

• Les captures et translocations

• Les mesures répressives et de régulation

 

Quiconque subit des dommages par les castors, se renseignera sur la réglementation en vigueur dans le canton, auprès du service cantonal de la chasse ou auprès du service de la faune.

Texte repris du : « Concept castor 2004 » concept-castor-suisse_2004_fr.pdf

 

Document utile : « Ordonnance sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages » 922.01.fr.pdf

 

Vivre avec le castor - éviter et résoudre les conflits

 

Cette brochure d’AGRIDEA, principalement destiné aux agriculteurs et conseillers agricoles,  fournit des informations sur :


- le mode de vie, la distribution et le statut du castor en Suisse 
- les dégâts qu’il peut causer aux cultures et aux infrastructures agricoles ainsi que les mesures pour les prévenir et y remédier.

Année: 2011
Pages: 8 S.
Prix: 5.-
Download ici

 

La brochure peut être commandée sur la page de AGRIDEA

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Guide pratique

En 2011, la révision de la loi sur la protection des eaux s’est accompagnée entre autres du lancement d’un programme permanent de revitalisation des rivières et des ruisseaux à l’échelle locale. Le présent document montre de quelle façon l’activité du castor peut être utile à la revalorisation écologique des milieux aquatiques dans le cadre de la mise en oeuvre de ce programme et comment il est possible d’éviter les conflits avec ce rongeur. Il s’adresse aux spécialistes des offices fédéraux, cantonaux et communaux compétents en la matière, ainsi qu’aux bureaux d’ingénieurs et de conseil environnemental. 

Association Beaverwatch, suivi du castor
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